En cet après-midi passé en compagnie d’une cinquantaine de collégiens,
je rentre enrichie de cette nouvelle expérience chargée de
connivences autant que de différences.
N’ayant plus mis les pieds dans un collège depuis ma propre troisième, je pénétrais, un peu intimidée, dans la première classe où m’attendait impatiemment une vingtaine d’élèves debout pour saluer mon arrivée.
Quelque peu impressionnée, j’entrais cependant dans le vif du sujet pour faire partager à ces lecteurs, le parcours d’une jeune auteure que rien ne prédestinait à écrire un roman policier.
Quelques questions pour étayer cet exposé,
une vingtaine de livres à dédicacer,
plusieurs cartes distribuées et c’était déjà fini.
J’effectuais alors ma sortie chaleureusement applaudie, en guise de merci.
Assaillie par tant de curiosité, et une fois celle-ci tarie,
une interrogation me taraudait, et je me risquais à la formuler :
étais-je conforme à l’idée qu’ils se faisaient ?
La réponse fut unanime :
physiquement, oui, la photo de quatrième de couverture les ayant éclairés,
mais ils m’imaginaient beaucoup plus stricte, intello, avec un aspect beaucoup moins “ouvert”…
Ils semblaient cependant préférer la réalité à l’image qu’ils s’étaient fait:)